DS vient de dévoiler son nouveau SUV, le DS8, officiellement le « N°8 » en référence à l’univers de la parfumerie. Un modèle qui proposera jusqu’à 750 kilomètres d’autonomie, parmi les plus importantes proposées actuellement.
DS, la marque premium du groupe Stellantis, compte concurrencer Tesla et BMW avec un nouveau SUV électrique dévoilé ce jeudi 12 décembre, la « N°8 », annoncé avec une très large autonomie de 750 kilomètres.
Lancement en mai 2025
DS veut convaincre les acheteurs traditionnels de berlines de passer à l’électrique, en leur promettant une autonomie permettant de faire Paris-Lyon par l’autoroute sans recharger, a indiqué l’équipe de DS lors d’une présentation du véhicule au centre de design de Vélizy (Yvelines).
DS présente la « N°8 », une référence à l’univers de la parfumerie, comme un « SUV coupé », massif et haut sur roues, mais avec une caisse longue et plutôt basse pour favoriser l’aérodynamisme et son style sportif. Elle doit couronner la gamme de la marque à partir de mai 2025 avec des tarifs allant de 60.000 à 80.000 euros.
« Version élégante d’une Tesla »
« C’est une version élégante, à la française, d’une Tesla », quelque chose de plus « chaud » et « intemporel », a souligné le directeur de DS (et chef du marketing de Stellantis) Olivier François, lors d’une conférence de presse.
La N°8 veut « faire la différence avec cette image française » et a « mis le paquet sur les matériaux, les finitions », a-t-il souligné.
Ce long vaisseau affiche une longueur de 4,82 mètres, une largeur à 1,90 mètre et uen hauteur de 1,58 mètres. La masse à vide est annoncée entre 2,12 et 2,29 tonnes selon les versions.
La première DS « made in Italy »
Basée sur la même plateforme, « STLA Medium » que le dernier Peugeot e-3008, la DS N°8 a des batteries et des moteurs fabriqués en France.
« Les cellules de la batterie NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt) de DS N°8 sont conçues et produites à Billy-Berclau Douvrin (Pas-de-Calais) par ACC, une coentreprise dont Stellantis est l’un des fondateurs et le premier actionnaire », note le communiqué de DS, ajoutant que le moteur est lui produit à Trémery (Moselle) par Emotors, une autre coentreprise impliquant le groupe Stellantis.
L’assemblage de la DS8 sera lui réalisé dans l’usine Fiat-Jeep de Melfi, en Italie. Une localisation sans doute moins problématique que pour la DS9, sa berline haut de gamme qui était produite en Chine.
La calandre lumineuse de cette DS8 mais aussi un volant avec les branches en « X » ou une peinture bi-ton, référence aux voitures d’avant-guerre, doivent aussi l’aider à se distinguer dans une catégorie premium très concurrentielle.
Batterie de 97,2 kWh
L’ex-directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, avait décidé de ne la mettre sur le marché que quand elle atteindrait 750 kilomètres d’autonomie, selon l’équipe de DS.
Cette version, la « FWD Long Range » (traduction: la version avec un seul moteur, à l’avant, à grande autonomie), offrira une puissance de 245 chevaux et une autonomie en effet annoncée à 750 km grâce à une batterie de 97,2 kWh.
La puissance de recharge est annoncée jusqu’à 200 kW en courant continu, de quoi passer de 20 à 80% en 27 minutes, annonce DS.
Une autre version « Long Range », avec la même batterie, mais deux moteurs pour une puissance annoncé à 350 chevaux. Une version moins puissante (230 chevaux) et avec une plus petite batterie de 74 kWh sera aussi proposée avec 572 kilomètres d’autonomie officielle.
Un modèle pour relancer DS
Après le départ de Carlos Tavares, qui avait taillé dans les dépenses marketing, Olivier François veut relancer une offensive de communication pour « recréer l’appétence » autour des marques du groupe. « Le discours du désir, de l’irrationnel, de l’émotion est fondamental (dans l’automobile). C’est le moment de se tourner vers une stratégie un peu plus cool », a souligné Olivier François.
DS, lancée en 2014 comme une marque premium aux côtés de Citröen et Peugeot, est une des petites marques du groupe Stellantis, avec environ 50.000 voitures vendues par an, mais reste profitable, a souligné son patron.
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