Dans le contexte de Noël et des fêtes de fin d’année, un conducteur français sur trois prévoit de consommer de l’alcool même s’il reprendra le volant après, selon une étude. L’occasion de rappeler les bons réflexes à avoir.
C’est un grand classique des fêtes de fin d’année. Des célébrations qui poussent parfois à consommer un peu trop d’alcool, surtout quand on doit reprendre le volant après cette soirée arrosée.
Des chiffres inquiétants
Cette année, un conducteur Français sur trois prévoit de consommer de l’alcool lors de ces moments festifs, même s’il reprend le volant ensuite, d’après une étude du Poll&Roll* pour le néoassureur Leocare.
Un chiffre inquiétant, sachant qu’une large majorité des trajets sont réalisés en voiture. Ce mode de transport est largement plébiscité pour retrouver ses proches et alors que près d’un accident mortel sur trois est lié à une consommation excessive d’alcool ou de drogues, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière.
42% des Français reconnaissent avoir déjà pris le volant après avoir consommé de l’alcool ou des substances illicites, souligne aussi l’étude.
S’il est recommandé de retenir un proche qui s’apprête à prendre le volant après avoir consommé trop d’alcool, ce n’est pas toujours évident. 27% des Français reconnaissent ainsi avoir déjà laissé partir une personne malgré un état d’ébriété.
Les bons réflexes à avoir
Face à cette crainte de voir le nombre d’accidents, et malheureusement le nombre de morts, exploser en cette période pourtant festive, Lecoare rappelle plusieurs réflexes pour faire face à cette problématique.
L’idéal reste ainsi de planifier son déplacement, en désignant à l’avance le conducteur sobre pour le retour ou d’opter pour des solutions alternatives comme les taxis, VTC ou les transports en commun.
Si vous devez absolument reprendre le volant, munissez-vous d’un éthylotest pour vérifier que vous ne dépassez pas le taux légal avant de partir.
Il faut aussi savoir renoncer: « en cas de consommation d’alcool, retarder son départ ou privilégier un hébergement sur place reste la meilleure option », recommande l’assureur.
Lecoare invite aussi à cette vigilance collective: « ne laissez jamais un proche prendre le volant s’il est sous l’emprise de l’alcool ou de drogues ».
*Cette étude a été conduite du 13 au 18 décembre 2024 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 65 ans (3 catégories : 18-34 ans, 35-49 ans, 50-65 ans).
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