Parviendrez-vous à décoder ces symboles vieux de 5.000 ans? Une récompense d'un million de dollars à la clé en Inde

Le ministre en chef du Tamil Nadu (Inde) promet d’offrir un million de dollars à celui ou celle qui réussira à décrypter des écritures vielles de plusieurs milliers d’années et découvertes sur un site d’archéologie au nord-ouest du pays. Un défi qui attire les curieux du monde entier.

Avis aux amoureux des énigmes et passionnés d’archéologie. Les chercheurs de l’université de Washington, rapporte la BBC, lancent un appel à l’international afin de déchiffrer des écritures réalisées il y a plus de 5.000 ans dans la Vallée de l’Indus (vers le Pakistan et au nord-ouest de l’Inde telle que nous la connaissons aujourd’hui).

Ces symboles demeurent un mystère pour les archéologues.

En permettant à quiconque trouve une manière viable d’interpréter les écritures d’empocher la modique somme d’un million de dollars, le ministre en chef de l’État du Tamil Nadu dans le sud de l’Inde, Muthuvel Karunanidhi Stalin (habituellement désigné par ses intitales ‘M. K. Stalin’), entend bien percer le secret de cette civilisation éteinte.

Aucune traduction connue à ce jour

« Ils affirment avoir résolu le problème et que l’affaire est désormais close », confie l’informaticien et professeur à l’université de Washington Rajesh PN Rao, à la BBC.

Depuis que ce drôle de concours a été lancé, il reçoit des milliers de messages. À chaque fois, leurs expéditeurs pensent avoir mis le doigt sur une traduction concrète des symboles retrouvés sur près de 4.000 objets de petite taille comme des tablettes ou des poteries miniatures durant un siècle de fouilles.

Certains songent à des similitudes avec les écritures Brahmi ou encore Sumériennes. Bien évidemment, nombreux sont ceux qui évoquent des significations magiques.

Pour autant, il ne s’agirait là que de simples théories pour les chercheurs qui réfutent l’idée selon laquelle les symboles pourraient être religieux. Les écritures étant retrouvées sur des objets liés à la pratique du commerce, explique Rajesh PN Rao, peu de chance pour qu’elles soient empreintes de mythologie.

La technologie démunie face à la complexité de la tâche

En collaboration avec Rajesh PN Rao, la chercheuse au Tata Institute of Fundamental Research (TIFR) de Bombay Nisha Yadav tente, elle, de déchiffrer ces messages à l’aide d’outils numériques. Impossible pour autant d’aboutir à une véritable transcription des écritures: la tâche est trop fastidieuse, les symboles s’effacent parfois et les programmes informatiques peinent à trouver des ressemblances entre ces signes et ceux compilés dans les bases de données actuelles.

« Qu’est-ce que les gens de l’Indus ont écrit? J’aimerais vraiment que nous le sachions », a-t-elle ajouté au micro de nos confrères de la BBC.

Pour l’heure, la langue employée dans la Vallée de l’Indus il y a de cela 5.000 ans, reste un secret bien gardé ; secret pourtant clairement exposé sous nos yeux.

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