Notre satellite s’est donné en spectacle dans la nuit de ce jeudi à vendredi le temps d’une éclipse lunaire totale. Un phénomène que l’on pouvait apercevoir en Europe, mais qu’il était plus aisé de voir sur le continent américain.
Comme prévu, la Lune a revêtu ses habits écarlates dans la nuit de ce jeudi 13 au vendredi 14 mars. Notre satellite a pris une teinte rouge à la faveur d’une éclipse lunaire, la première observée depuis le début de l’année. Un phénomène se produisant environ deux fois par an, lorsque la Terre, le Soleil et la Lune sont alignés et que la Lune est dans une phase pleine.
« Lorsqu’il y a une éclipse de Soleil, c’est la Lune qui nous masque le Soleil, et là c’est l’inverse, c’est nous qui allons faire de l’ombre à la Lune », explique à BFM2 Benjamin Peter, chargé des actualités spatiales à la Cité de l’espace. « À partir du moment où la Lune va rentrer dans l’ombre de la Terre, (…) l’ombre va peu à peu grignoter la Lune et quand elle est pleinement dans l’ombre de la Terre, elle va être complètement cachée et va avoir cette teinte rouge brique. »
Pour assister à ce spectacle, la France métropolitaine n’était pas le point d’observation idéal puisque l’éclipse lunaire totale y était visible entre 7h26 et 8h31, alors que le jour était déjà levé. Seuls les habitants de l’ouest de la Bretagne ont pu profiter de cette « lune de sang » avant qu’elle ne se couche.
Rendez-vous en septembre
Afin de voir la Lune complètement dans l’ombre de la Terre, le continent américain, une grande partie des océans Pacifique et Atlantique ainsi que l’extrême ouest de l’Europe et de l’Afrique se sont révélés être des lieux plus propices.
N’ayez cependant pas trop de regrets si vous avez été privés de l’éclipse lunaire la nuit passée. Le phénomène est amené à se reproduire en septembre prochain avec des horaires qui permettront de le contempler plus aisément depuis la France métropolitaine.
Entre-temps, dès le 29 mars prochain, notre ciel sera le théâtre d’une éclipse partielle de Soleil visible sur l’est du Canada, l’Europe, le nord de la Russie et le nord-ouest de l’Afrique. D’après l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, le Soleil sera occulté à 31,4% à Quimper, 23,5% à Paris, mais seulement 9,9% à Nice.
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