Les femmes entendent plus fort que les hommes, selon une étude

Une étude internationale publiée dans la revue scientifique Nature, le 26 mars dernier, a mesuré les différences dans l’audition en fonction de plusieurs caractéristiques. Des recherches menées pendant cinq ans à travers 13 pays.

Qui entend le mieux? Un homme? Une femme? L’origine joue-t-elle un rôle dans la bonne audition? Autant de questions sur lesquelles se sont penchés les auteurs d’une étude publiée dans la revue scientifique Nature, le 26 mars dernier.

Patricia Balaresque, du centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement au CNRS de Toulouse est la première auteure de l’étude, comme le souligne France 3 Occitanie.

« On se doutait qu’il y avait des différences en fonction de l’endroit où on vit dans le monde. Mais il fallait le prouver objectivement et cette étude est une première dans ce domaine », explique-t-elle à nos confrères, pour expliquer le point de départ de leurs recherches.

« Les femmes entendent plus fort que les hommes »

L’enquête s’est penchée sur un public précis: les 18-55 ans, une population de « bien entendants » dont la sensibilité cochléaire a été analysée. Au total, les mécanismes de l’audition de 450 personnes réparties dans 13 pays ont été passés au crible.

Le résultat? « On a découvert que le sexe est le premier facteur qui différencie les individus », explique la chercheuse.

« Les femmes entendent plus fort que les hommes de deux décibels, sur tout le spectre ». Cette différence peut toutefois engendrer des problèmes de santé, du stress ou de la fatigue supplémentaire.

Un autre facteur influence notre audition, notre environnement. Les personnes ayant la meilleure audition vivent « en milieu forestier », où il n’y a pas de bruits de fond constants.

« Ils sont moins agressés par le bruit ou la pollution. En revanche à partir de 2800m d’altitude, on s’est rendu compte que l’audition était affectée, mais on ne sait pas encore pourquoi, peut être une adaptation génétique avec un crâne modifié, mais ça reste à prouver », note la chercheuse toulousaine.

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