Dans la nuit de jeudi à vendredi 3 janvier, la pluie de météores des Quadrantides va atteindre son pic. Auprès de BFMTV.com, Benjamin Peter, responsable de l’actualité spatiale à la Cité de l’espace livre ses conseils pour en profiter au mieux.
De quoi commencer 2025 en beauté. Dans la nuit de ce jeudi au vendredi 3 janvier, la pluie d’étoiles filantes des Quadrantides va atteindre son sommet. Le phénomène, qui sera particulièrement impressionnant depuis les États-Unis, pourra aussi émerveiller les Français.
Horaires, accessoires, localisation… Les conseils de Benjamin Peter, responsable de l’actualité spatiale à la Cité de l’espace pour en prendre plein la vue.
• Bien choisir l’emplacement
Dans des conditions idéales, les spectateurs peuvent espérer cette nuit voir « 120 à 150 météores par heures », un volume « assez conséquent » selon Benjamin Peter. Toutefois, pour espérer en apercevoir un maximum, il est nécessaire de se placer au bon endroit.
« Il faut chercher un endroit où il n’y a pas de pollution lumineuse, donc il vaut mieux s’éloigner des villes, aller à la campagne. Ou mieux encore pour ceux qui sont encore en vacances: la montagne, c’est l’idéal! », explique le responsable à BFMTV.com.
Une contrainte supplémentaire dans le choix du lieu est ajoutée par cette météo hivernale: il est nécessaire que le ciel soit dégagé. Or, selon Météo-France, les deux tiers sud du pays seront sous les nuages durant la nuit. Pour les plus déterminés, il faudra donc chercher un endroit bien dégagé, comme les Hauts-de-France.
« En cette période de l’année, le ciel est plus chargé… Il faut avoir un peu de chance! », plaisante le porte-parole.
• Regarder au bon moment
Faut-il passer toute la nuit dans le froid pour espérer saisir la majesté de cette pluie d’étoile filante? Pas vraiment. Une tranche horaire est particulièrement propice à l’observation, comme l’explique le spécialiste.
Pour la déterminer, il faut comprendre le fonctionnement de cette pluie de météores. À l’œil nu, le spectateur aura l’impression que les étoiles tombent depuis la constellation qui s’appelait à l’époque le Quadrant Mural. « Aujourd’hui, pour regarder dans la bonne direction, il faut viser le bout de la Grande Ourse », résume Benjamin Peter.
Mais à la tombée de la nuit, la Grande Ourse se situe actuellement plutôt au niveau de la ligne d’horizon. Ce qui n’est pas l’idéal pour observer la pluie. Mieux vaut donc attendre son zénith qui survient « au petit matin, vers 6 ou 7 heures » selon l’expert. Plutôt qu’une séance d’observation tardive, mieux vaut privilégier un réveil particulièrement matinal.
• Ranger son smartphone (et son télescope)
Outre la localisation et l’horaire, d’autres petits conseils peuvent faciliter l’expérience. Prévoir une couverture, par exemple. Mais aussi bien prendre le temps d’habituer son œil à l’obscurité « pour être sûr de voir même les plus petites étoiles », conseille le porte-parole.
Ce qui implique aussi de ranger son téléphone tout du long, la luminosité de l’appareil pouvant dérégler la sensibilité de l’œil en un instant.
Les smartphones ne sont pas les seuls, d’autres objets sont à oublier, comme le télescope ou les jumelles. Pour ce genre d’événements, l’œil nu suffit. « Avec un télescope vous ne verrez pas mieux, au contraire! », assure Benjamin Peter. Une dose de patience suffit.
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