La NASA a annoncé ce jeudi que le niveau mondial de la mer a « augmenté plus rapidement que prévu en 2024 » du fait notamment des températures élevées ces derniers mois.
La NASA alerte sur le niveau mondial de la mer ce jeudi 13 mars, qui a « augmenté plus rapidement que prévu en 2024, principalement en raison de la dilatation thermique des océans ». L’agence américaine indique que « le taux d’élévation de l’année dernière était de 0,59cm par an, contre 0,43cm par an prévu ».
« Chaque année est un peu différente, mais il est clair que le niveau de l’océan continue de monter, et que le rythme s’accélère », prévient Josh Willis, chercheur sur le niveau de la mer au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, en Californie du Sud.
1,5 million de Français dans des zones à risque
Les chiffres sont sans appel selon l’agence spatiale américaine: depuis le début de leurs relevés en 1993, « le taux d’élévation annuel du niveau de la mer a plus que doublé », selon la NASA.
« Au total, le niveau mondial de la mer a augmenté de 10 centimètres depuis 1993 », observent-ils.
Cette élévation du niveau de la mer s’explique par les températures particulièrement élevées en 2024, « année la plus chaude jamais enregistrée ».
« Les océans en expansion de la Terre suivent le mouvement, atteignant leurs niveaux les plus élevés depuis trois décennies », explique Nadya Vinogradova Shiffer, responsable des programmes d’océanographie physique et de l’Observatoire intégré du système terrestre au siège de la NASA à Washington. Concrètement, lorsque la température de l’eau augmente, ses molécules se dilatent, augmentant ainsi son volume.
Si les chiffres peuvent paraître d’une faible ampleur, la montée des eaux engendre la destruction d’écosystèmes côtiers ou encore la submersion de certaines terres.
En France, ces 50 dernières années, les plages françaises ont perdu 30 kilomètres carrés, selon l’Institut national de l’information géographique et forestière. Dans l’Hexagone, ce sont 1,5 million de Français qui se trouvent dans des zones à risque. Et d’ici 2100, ce sont 500.000 logements qui pourraient être submergés par les eaux.
Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.