Paul Watson est "prêt à continuer le combat" contre la chasse aux baleines

Le militant engagé pour la protection des baleines a passé cinq mois en détention au Danemark alors qu’il risquait d’être extradé vers le Japon, qui l’accuse d’être responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010. Il a été remis en liberté ce mardi 17 décembre.

Paul Watson est « prêt à continuer le combat ». Invité de Quotidien sur TMC ce mercredi 18 décembre, le militant écologiste est revenu sur sa remise en liberté mardi après le rejet par le Danemark de la demande d’extradition du Japon. « Ça a été très long, je suis vraiment soulagé d’être libre et de pouvoir passer Noël avec mes enfants », a-t-il confié.

Il avait été arrêté à Nuuk le 21 juillet après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol. Les autorités japonaises l’accusent d’être co-responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par l’organisation Sea Shepherd.

Paul Watson n’est pas prêt à cesser son combat. « Je fais ça depuis 50 ans et je n’imagine pas la retraite donc je vais continuer à faire ce que j’ai fait toute ma vie avec succès », a-t-il dit sur Quotidien.

« Cette affaire a été hautement politique »

Le militant explique qu’ils ont, avec ses équipes, un navire stationné en Australie « qui est prêt à retourner dans le sanctuaire baleinier antarctique si jamais le Japon y retourne ».

« Nous avons également un bateau en Atlantique qui s’apprête à s’opposer à la chasse aux baleines de l’Islande quand ils vont recommencer à tuer des baleines à l’été prochain », ajoute Paul Watson. Seuls trois pays pratiquent encore la chasse à la baleine: le Japon, la Norvège et l’Islande.

Peu après sa libération, Paul Watson avait estimé que sa détention avait permis d’attirer l’attention sur « l’illégalité » de la chasse à la baleine. « Cette affaire a été hautement politique et très clairement s’il n’y avait pas eu la mobilisation de la France, Paul serait au Japon aujourd’hui », a souligné sur Quotidien Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.

Le pays scandinave a fondé son refus sur « la durée totale de la détention de Paul Franklin Watson après son arrestation le 21 juillet 2024 et jusqu’à ce qu’une éventuelle décision d’extradition puisse être exécutée, et sur (le) fait que les actes pour lesquels l’extradition est demandée remontent à plus de 14 ans, ainsi que de la nature des actes en général », selon la décision consultée par l’AFP.

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