Selon le programme européen Copernicus, le 21 juillet 2024 est la journée la plus chaude jamais enregistrée et bat ainsi un record établi l’été dernier. La rapidité avec laquelle le climat se réchauffe ces dernières années alerte.
Un nouveau record qui inquiète. Selon des données préliminaires du programme européen Copernicus, la Terre a battu un nouveau record de chaleur à la surface du globe ce dimanche 21 juillet. La moyenne à l’échelle de la planète s’établit à 17.09°C, dépassant ainsi le précédent record de 0,01°C, enregistré par le même institut le 6 juillet 2023.
C’est également 0,84°C de plus que la moyenne des 21 juillet entre 1991 et 2020. En outre, ces moyennes sont aujourd’hui calculées sur la période 1991-2020, contre 1981-2010 avant. Or ces trente années comportent déjà les années les plus chaudes de l’histoire. En comparant avec les moyennes de la période précédemment utilisées, l’écart serait encore plus important.
Hausse des températures très rapide
Ces données proviennent de l’observatoire Copernicus, le programme de l’Union européenne chargé de fournir des informations basées sur l’observation de la Terre. L’enregistrement de données dit « ERA5 » remontent à 1940.
Selon le Giec, il est très probable que les températures de la décennie 2011-2020 dépassent celles d’il y a environ 6.500 ans (période à partir de laquelle un lent refroidissement a débuté, jusqu’à l’ère industrielle).
Aujourd’hui, c’est la rapidité avec laquelle le climat s’est réchauffé ces dernières années qui alerte. Toujours selon le Giec, depuis 1970, « l’influence humaine a réchauffé le climat à un rythme sans précédent depuis au moins les 2.000 dernières années ».
Vagues de chaleur aux quatre coins du globe
Si l’été n’est pour le moment pas particulièrement brûlant en France métropolitaine, d’autres régions du globe subissent d’importantes vagues de chaleur avec de fortes anomalies de mercure par rapport aux normales de saison.
C’est notamment le cas au Japon, en Europe du Sud, en Antarctique ou encore en Amérique du Nord, où plusieurs États des États-Unis sont touchés par des incendies alors qu’une nouvelle canicule déferle sur la région.
Températures des océans
Si les records absolus de températures de l’air à la surface du globe sont enregistrés à l’été dans l’hémisphère nord, c’est parce qu’il y a plus de terres émergées dans cette partie de la planète.
Néanmoins, la température moyenne des océans, qui recouvrent 70% de la Terre, augmente également. Selon les données de Copernicus, elle a augmenté de 0,42°C en moyenne depuis 1993, une tendance qui devrait se poursuivre.
2023 est jusqu’ici l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures mondiales proches de la limite de 1,5°C, met en garde Copernicus alors que 2024 pourrait reprendre ce record.
Exploitation des énergies fossiles
Cette inquiétante montée du mercure chaque année est la conséquence du dérèglement climatique, liée à l’émission des gaz à effet de serre due aux activités humaines, notamment à l’exploitation des énergies fossiles.
Plus ces émissions de gaz à effet de serre continuent et se cumulent année après année, plus le pouvoir réchauffant se renforce. Ainsi, les oscillations naturelles de la météo et de la températures sont tirées vers le haut en raison de ce pouvoir réchauffant.
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