Si l’incendie a pu être « fixé, stabilisé » dans la nuit de lundi à mardi, des pompiers sont toujours mobilisés ce mercredi dans les Pyrénées-Orientales pour empêcher toute reprise des flammes, ont indiqué les secours.
Quelque 220 pompiers continuaient ce mercredi à surveiller l’incendie, stabilisé mais « loin d’être éteint », qui a parcouru environ 500 hectares lundi soir dans les Pyrénées-Orientales, dévastant notamment un camping et entraînant l’évacuation temporaire de 3000 personnes, a-t-on appris auprès des secours.
L’incendie, qui a affecté les communes d’Argelès-sur-Mer, Saint-André et Sorède, a pu être « fixé, stabilisé » dans la nuit de lundi à mardi, mais il est encore « loin d’être clôturé », a précisé ce mercredi matin le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) à l’AFP.
Les pompiers vont donc continuer à surveiller et à arroser les pinèdes ou les constructions brûlées pour éviter toute reprise du feu, et ce au moins jusqu’à jeudi matin.
Enquête ouverte
Au total quelque 650 pompiers, certains venus d’autres départements, et des moyens aériens avaient été mobilisés pour combattre l’incendie, qui avait démarré lundi en fin d’après-midi à Saint-André, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Perpignan.
Une centaine de pompiers, venus de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône, étaient encore présents mercredi aux côtés de leurs collègues des Pyrénées-Orientales, a indiqué le SDIS 66.
Outre le camping des Chênes Rouges détruit à Argelès, les flammes ont touché 30 maisons et pénétré dans huit d’entre elles, tandis qu’un entrepôt a été « fortement impacté », a expliqué le préfet Rodrigue Furcy.
Il n’y a pas eu de victime parmi la population. Selon la sécurité civile, 19 pompiers ont été légèrement atteints après avoir inhalé les fumées, un vingtième a été plus gravement blessé lors d’une chute et hospitalisé.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine du feu, aucune piste n’étant à ce jour privilégiée.
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