Les immatriculations de voitures neuves en baisse de 6,23% en janvier

Selon les données de la Plateforme automobile (PFA), il s’est immatriculé 114.665 véhicules particuliers dans l’Hexagone le mois dernier.

Les immatriculations de voitures neuves en France ont baissé de 6,23% en rythme annuel en janvier, selon les données communiquées samedi par la Plateforme automobile (PFA). Il s’est immatriculé 114.665 véhicules particuliers dans l’Hexagone le mois dernier, a rapporté le PFA. Janvier a compté 22 jours ouvrables en 2025, comme l’année précédente. Ce recul des immatriculations de voitures particulières neuves est notamment lié à la baisse des canaux des particuliers dont la part de marché est passée de 46% à 38% mais aussi à celle des loueurs longue durée.

« En fait, nous retrouvons à peu près les volumes de janvier 2023. A l’époque le marché sortait d’une période de tensions sur les approvisionnements et la logistique, rappelle Marie-Laure Nivot, analyste chez AAA Data. Aujourd’hui c’est le niveau des commandes qui inquiète et laisse présager d’une faiblesse persistante des immatriculations pour les mois à venir. »

Les immatriculations de voitures neuves du groupe Stellantis, qui regroupe notamment les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, ont diminué le mois dernier de 12,13% par rapport à un an plus tôt. Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu quant à lui ses immatriculations en France reculer de 2,96% en rythme annuel en janvier.

Les hybrides portent le neuf, les moteurs essence soutiennent le marché d’occasion

Dans le détail, le marché est soutenu par les voitures hybrides simples qui sont la seule catégorie de motorisation à progresser et qui représentent désormais près d’une immatriculation sur deux (45% en cumulant les hybrides et hybrides légères). De leur côté, les immatriculations de véhicules électriques restent stables avec une part de marché de 17% qui se maintient dans la moyenne observée ces deux dernières années. En revanche, les ventes de voitures neuves roulant au diesel ne représentent plus que 4% des immatriculations après une chute de 48% tandis que celles des voitures essence baisse de 28% pour atteindre une part de marché de 26%.

En revanche, les moteurs essence alimentent particulièrement le marché des véhicules d’occasion qui a gagné 8% en janvier avec plus de 450.000 transactions. A noter également la hausse de 35% des véhicules électriques sur ce segment des voitures d’occasion bien que leur part reste résiduelle (moins de 3%).

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