Patrick et Martine Violas avaient, en février, mis en ligne une vidéo d’appel à l’aide dans laquelle ils expliquaient leur situation financière difficile ainsi que le travail effectué au sein de leur refuge.
L’appel aux dons a porté ses fruits. Le 18 février dernier, Patrick et Martine Violas, un couple à la tête de la Tanière, ont lancé un appel à l’aide pour venir en aide à ce zoo-refuge d’Eure-et-Loir qui accueille des animaux en danger. Certains des 650 pensionnaires ont été utilisés pour des tests en laboratoire tandis que d’autres ont été sauvées du trafic international ou mis en retraite de cirques.
Un appel entendu et repris
Malgré ses 140.000 visiteurs pour 2022, les gérants disaient avoir besoin d’un peu plus de deux millions d’euros pour continuer à faire fonctionner le refuge. Moins d’un mois plus tard, sur BFMTV, Patrick Violas annonce que l’objectif est entièrement rempli. « C’est un élan de générosité merveilleux qui s’est créé », explique-t-il, visiblement ému.
L’appel aux dons a été accompagné d’une vidéo, dans laquelle le gérant explique la situation de ses pensionnaires, qui a semble-t-il fait mouche. « Notre refuge a souffert de toutes les crises de ces trois dernières années: le Covid, le passe sanitaire et maintenant la crise économique », disait-il.
« On a lancé cette vidéo le 18 février, en n’y croyant pas trop, il manquait 2,5 millions? Je me suis réveillé vers 3 ou 4 heures du matin, j’ai regardé les vues et les dons, je vous avouerai qu’on ne s’est plus endormis de la nuit avec mon épouse, on a pleuré jusqu’à 7h du matin de joie », se rappelle-t-il sur BFMTV ce lundi.
En l’espace de 48 heures seulement, 500.000 euros avaient déjà été récoltés. La semaine passée, « on a passé la barre des 2,5 millions d’euros ». Dans le détail, 52.000 dons ont été réalisés, avec une moyenne de 50 euros.
Dons symboliques
Lors de son intervention sur BFMTV ce jour, Patrick Violas a insisté sur les différents profils qui ont réalisé des dons pour la Tanière. « Je me souviens de ce petit garçon qui a dit qu’il avait cassé sa tirelire. »
« Une dame qui venait de recevoir une indemnité car elle était présente avec son mari au Bataclan le soir des attentats, son mari était mort et elle a reversé son indemnité », ajoute-t-il.
Le dernier jour, un ultime don extrêmement symbolique est reçu par le zoo-refuge. « On a eu un chèque de 1018,34 euros d’une dame, avec un petit mot qui nous dit ‘c’est l’intégralité de ma retraite », se rappelle-t-il, toujours autant ému.
Patrick Violas est d’autant plus touché de l’engagement des donateurs qu’il est conscient de la situation économique actuelle, difficile pour beaucoup. « Dans cette période compliquée on avait du mal à y croire, Nos pensionnaires les remercieront jamais assez », conclut-il.
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