l'Etat aidera plus si les constructeurs français accélèrent

Le ministre délégué aux Transports, François Durovray, l’a indiqué ce vendredi. Les contours du dispositif restent à définir.

Le dispositif de « leasing social » pour les voitures électriques va bien être renouvelé en 2025, a indiqué vendredi à l’AFP le ministre délégué aux Transports François Durovray, même si ses contours sont encore discutés.

« C’est un dispositif qui va être maintenu, dont les contours sont discutés actuellement. Il faut qu’il vise les bonnes cibles et notamment les Français les plus modestes », a précisé le ministre, qui s’exprimait en marge du festival du centenaire de l’autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne).

Cette location avec option d’achat lancée par le gouvernement début 2024 a permis à plus de 50.000 ménages d’accéder à une voiture électrique pour environ 100 euros par mois. Cette mesure a mis un coup d’accélérateur aux ventes de véhicules électriques en France, avant d’être suspendue au bout de quelques semaines, victime de son succès.

Priorité aux « menages les plus modestes »

L’Elysée avait alors promis que ce dispositif serait reconduit au début de l’année prochaine. Dans le nouveau budget présenté jeudi par le gouvernement pour 2025, l’enveloppe allouée aux bonus à l’achat de véhicules, dont le « leasing social », va cependant être rabotée, passant de 1,5 à un milliard d’euros.

Si les détails des dispositifs n’ont pas été publiés, ils financeront « en priorité les ménages les plus modestes », a indiqué le gouvernement. François Durovray a réaffirmé vendredi que « la décarbonation des transports » figurait « en tête des enjeux » de son ministère.

Pour le ministre, les derniers chiffres de ventes de voitures électriques sont « très bons », avec 25% de parts de marché sur les ventes aux particuliers en France en septembre. « On a un sujet aujourd’hui plutôt sur les flottes d’entreprises », a-t-il ajouté.

Les flottes représentent la moitié des ventes de véhicules neufs et sont censées irriguer le marché de l’occasion. Mais les plus grandes entreprises sont encore peu nombreuses à respecter leur obligation d’achat de 10% de véhicules à faibles émissions.

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