le chef de l'ONU affirme que 2024 a été un exemple en matière de "destruction du climat"

« Un résultat positif à la COP29 reste à portée de main, mais il exige le leadership et des compromis des pays du G20 », a lancé Antonio Guterres ce dimanche 17 novembre.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé ce dimanche 17 novembre les dirigeants des pays du G20 à assumer leur « leadership » pour aboutir à un « résultat positif » dans les négociations de la conférence sur le climat COP29 à Bakou.

« Je suis préoccupé par le rythme des négociations à la COP29 à Bakou », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Rio de Janeiro, où il participera lundi et mardi au sommet des principales économies mondiales.

« L’échec n’est pas une option », a-t-il martelé.

À mi-chemin de la COP29, les négociations entre pays riches et plus pauvres sont actuellement bloquées à Bakou, en Azerbaïdjan, compliquant le travail des ministres de près de 200 États attendus en deuxième semaine.

Après une semaine de tractations intenses sous l’égide de l’ONU, la dispute reste intense sur la manière de mobiliser les 1.000 milliards de dollars, voire plus, jugés nécessaires pour aider les pays en développement à réduire leur dépendance au pétrole et s’adapter aux catastrophes climatiques.

« Un accord absolument essentiel »

Les pays pauvres réclament un effort supplémentaire des Occidentaux, qui de leur côté jugent pour la plupart les ordres de grandeur irréalistes pour leurs finances publiques.

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 (19 pays ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine) doit tenir une séance plénière ce mardi sur les enjeux climatiques, pour son deuxième et dernier jour.

« J’en appelle aux leaders du G20 pour qu’ils donnent des instructions claires aux négociateurs à Bakou pour parvenir à un accord absolument essentiel sur le nouvel objectif financier global à Bakou et aussi au Brésil », a exhorté le secrétaire général des Nations unies.

« Les projecteurs sont naturellement sur le G20 », dont les pays « représentent 80% des émissions globales » de gaz à effet de serre, a-t-il insisté. Selon lui, « tous les pays du G20 doivent faire un effort supplémentaire ».

Pour Oscar Soria, directeur de l’ONG Common Initiative, la déclaration finale du sommet du G20 « va clairement donner le ton » de cette deuxième semaine cruciale à Bakou. « Cette négociation doit clairement être résolue à Rio, non à Bakou », dit-il.

La ministre de l’Environnement du Brésil, Marina Silva, a pour sa part appelé les membres du G20 à « remplir leurs devoirs » pour faire avancer les négociations de la COP.

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