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Après une très nette baisse, le réseau Obepine observe « une reprise épidémique » dans les eaux usées depuis le début de l’été.

Le Covid-19 est-il en train de faire sa rentrée? Initialement prévue pour le 17 octobre, la campagne de vaccination a été avancée de deux semaines par le ministre de la Santé. Elle débutera le 2 octobre. « On pense que l’incidence a progressé d’une trentaine de pour cent depuis la semaine dernière, c’est à prendre avec beaucoup de précautions, mais le virus circule, chacun de nous peut voir des cas autour de lui », justifiait Aurélien Rousseau à la mi-septembre.

Le système de surveillance du virus ayant changé ces derniers mois, il est difficile d’avoir une estimation précise du nombre de cas. Mais certaines données permettent de constater l’évolution de la circulation du Covid-19. Et notamment celles qu’on peut trouver dans les eaux usées. « On a une reprise épidémique », assure à BFMTV Vincent Marechal, virologue et directeur du réseau Obépine.

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Une reprise « très significative »

Ce réseau, l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées, continue de suivre « une trentaine de stations d’épuration depuis l’arrêt du dispositif initial ». Si la circulation du virus « est à un niveau raisonnable », cette reprise épidémique « est très significative », explique Vincent Marechal.

Les derniers chiffres des actes réalisés par SOS Médecins et des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 sont également en hausse dans l’Hexagone, illustrant ainsi cette « reprise épidémique ».

« C’est en train de monter doucement », expliquait mi-septembre à BFMTV.com Edmond Galipon, médecin généraliste et président du Syndicat des médecins libéraux du Loiret.

« J’ai deux cas par jour depuis la rentrée, en juin et en juillet, c’était zéro », assurait-il, sans pour autant se dire « inquiet » par cette situation.

Malgré certaines initiatives en France depuis le début de l’épidémie il n’y a donc pas de surveillance organisée et étendue comme dans d’autres pays qui complète les indicateurs du Covid. Le ministre de la Santé assure que les eaux usées sont surveillées mais on ne dispose pas de précisions sur la surveillance mise en place. 

Les autorités avaient notamment annoncé il y a 2 ans la création du réseau SUM’EAU en lien avec l’ANSES et Santé Publique France pour l’analyse des eaux usées mais actuellement les données publiques de suivi de l’épidémie n’intègrent pas les eaux usées et reposent principalement sur une surveillance syndromique (recours aux soins SOS médecins, urgences, mortalité) et une surveillance génomique (surveillance des variants via les enquêtes Flash). 

Caroline Dieudonné avec Ariel Guez

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