Le premier lundi du mois de mars marquera les débuts de la voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien, l’A1, l’A12 et l’A13. Une première phase pédagogique avant le début de la verbalisation prévu pour le 1er mai.
C’est confirmé. La voie de covoiturage sur le périphérique parisien, mais aussi sur des portions des autoroutes A1, A12 et A13, sera mise en place à partir du lundi 3 mars, a appris BFM Paris auprès de Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris.
La voie sera réservée aux véhicules circulant avec au moins deux personnes à bord, mais aussi aux personnes à mobilité réduite (les titulaires de la carte mobilité inclusion stationnement), aux deux roues en interfile et aux taxis à vide ou avec des clients. Et bien sûr aussi les secours et les forces de l’ordre.
Les VTC pourront aussi y circuler, mais avec au moins un client à bord, précise un article du Parisien.
Un panneau pour signaler la voie active
Des panneaux avec un losange lumineux signaleront que cette voie de covoiturage est active. Ce sera le cas tous les jours de la semaine du lundi au vendredi, de 7h à 10h30 et de 16h à 20h, hors jours fériés.
Une voie réservée qui pourra tout de même être désactivée en temps réel « pour prendre en compte l’état de la circulation et réagir en fonction des situations (accidents, congestion…) », comme le précise le projet d’arrêté consulté par Le Parisien.
Comme pendant les Jeux olympiques, tout le périphérique ne sera pas concerné par cette voie de covoiturage. Elle sera activable entre Porte de Sèvres et Porte de Bercy, par le nord, la portion sud, entre Porte de Sèvres et Porte d’Italie, ne comportant que deux ou trois voies.
Une décision prise en concertation avec l’État et les communes limitrophes, précise la mairie de Paris.
Sanctions à partir du 1er mai
Pas de verbalisation dans un premier temps:
« On va ouvrir une phase pédagogique. Ce ne sera qu’à partir du 1er mai que l’on procédera aux verbalisations », explique à BFM Paris Nicolas Nordman, adjoint à la sécurité.
Une vidéo verbalisation assistée par ordinateur: les fameuses cabines installées récemment avec des caméras thermiques capables d’identifier le nombre des personnes à bord. Les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros.
Des effets attendus sur la pollution
Une période de pédagogie qui permettra d’évaluer les conséquences de cette mesure sur le trafic, alors que le passage à 50 km/h depuis le 1er octobre 2024 ne montre pas vraiment d’effets notables jusqu’ici.
La mairie de Paris se félicite tout de même de « résultats conséquents », avec une vitesse moyenne passée de 37 à 34 km/h en journée et aux alentours de 50km/h la nuit.
Les résultats seraient plus notables sur d’autres indicateurs: la mairie de Paris évoque des accidents en baisse de 16%, une réduction du bruit de 2,6 décibels et des émissions d’oxyde d’azote et de particules fines en recul de 15%.
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