Un documentaire inédit sur le béluga retrouvé mort au nord de la Norvège à la fin du mois d’août dernier sera diffusé sur Canal+. L’animal était, depuis 2019, soupçonné d’espionnage pour le compte de la Russie.
C’est l’histoire d’un animal marin étonnant et terriblement attachant. Le béluga Hvaldimir, repéré dans un fjord norvégien en 2019 et mort en août 2024, est le personnage principal du documentaire signé Jérôme Delafosse et Fabrice Schnöller diffusé sur Canal+ à 21h10 ce mercredi 25 septembre.
Dans « #Hvaldimir – la véritable histoire du béluga espion », les téléspectateurs pourront en apprendre davantage sur ce cétacé devenu star des réseaux sociaux ces dernières années et mort dans d’étranges circonstances.
Un animal attachant nouant des liens avec l’humain
Pour comprendre l’engouement suscité autour du béluga Hvaldimir, il faut revenir en 2019. À cette époque est repéré, au large des côtes norvégiennes, un imposant animal blanc de 4 mètres de long et aux formes très arrondies. Mystère absolu, le cétacé porte un harnais sur lequel figure une inscription pour le moins surprenante: « Saint-Pétersbourg ».
Très vite, le béluga est soupçonné d’être un « espion » russe échappé d’une base militaire. Ce qui lui vaudra d’être baptisé « Hvaldimir »: « hval », signifiant baleine en norvégien et « dimir » pour… Vladimir Poutine. Malheureusement, cela lui vaudra également d’être menacé pour les supporters de la thèse de l’espionnage pour le compte de la Russie.
Pour autant, les vidéos du béluga jouant au ballon avec des êtres humains ou se laissant caresser, font le tour du net et deviennent virales. Hvaldimir est une star qui attire la tendresse des internautes.
Ses aventures sont suivies avec attention et partagées sur les réseaux via le hashtag « #Hvaldimir »; un hashtag qui inspirera les créateurs du documentaire diffusé sur Canal+ ce 25 septembre au point de les convaincre de choisir pour titre « #Hvaldimir – la véritable histoire du béluga espion ».
« Une des plus belles rencontres de mon existence »
Le réalisateur du documentaire Jérôme Delafosse, rencontré par la rédaction, évoque avec émotion le béluga. Pour cet amoureux des cétacés, Hvaldimir était bien plus qu’un animal: il était l' »une des plus belles rencontres » de son existence.
Un avis que Jérôme Delafosse partage avec Élodie Polo Ackermann, la productrice du film.
« C’est un être à part entière. C’est une sorte de personnage de dessin animé », explique-t-elle. « Il crée immédiatement un sentiment d’empathie ».
Un fait d’autant plus surprenant en Norvège, pays dans lequel la viande de baleine est un mets très apprécié. « Un animal comme Hvaldimir, c’est un animal qui aurait pu se retrouver sur un barbecue au même titre que n’importe quelle baleine! »
« Hvaldimir is dead »
Mais le conte de fées se termine en cauchemar. Le 1er septembre dernier, Hvaldimir est retrouvé mort dans les eaux au sud-ouest de la Norvège, près de la ville portuaire de Stavanger. Son corps blessé fait naître bon nombre de rumeurs et plusieurs ONG, dont OneWhale ou encore NOAH (engagée dans la défense des animaux), prétendent que Hvaldimir a été tué par balle.
Un vétérinaire norvégien, à l’origine de l’autopsie menée sur le béluga, penchera lui davantage pour une mort provoquée par la faim. Néanmoins, les rumeurs les plus folles circulent toujours à son sujet. Saura-t-on un jour ce qu’il s’est vraiment passé et d’où venait cet étrange animal blanc?
Le documentaire « #Hvaldimir – la véritable histoire du béluga espion » n’évoquera cependant pas la fin tragique de l’éxistence du cétacé Hvaldimir, et pour cause, le béluga est mort après sa finalisation.
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