Selon les constatations de Tech&Co, les revendeurs de vélos Angell permettent la reprise des vélos défectueux.
Depuis l’annonce de la future mise en liquidation judiciaire de Angell, la start-up concevant des vélos électriques connectés, les clients font état de leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur bécane connectée.
Si toutes les questions n’ont pas encore reçu de réponses, notamment sur le maintien de l’application nécessaire afin d’accéder à certaines fonctionnalités (comme le kilométrage et le changement de certains affichages), des clients ont pu se faire rembourser leur vélo chez certains revendeurs.
Des remboursements pour non-conformité
Comme l’a constaté Tech&Co, qui a pris contact avec plusieurs clients concernés, des enseignes comme Carrefour permettent la reprise et le remboursement du vélo, dans le cadre du rappel sur les modèles Angell de première génération.
C’est le cas d’Olivier, Anne et Arthur (les prénoms ont été changés à leur demande), qui ont pu ramener leur vélo en apportant la facture d’achat et la preuve du rappel du produit, après un appel auprès du service client: « Ca n’a pris que 30 secondes en magasin, et le remboursement a été immédiat, » confirme l’un d’eux.
Une possibilité offerte par la garantie légale de conformité, qui, comme l’indique le site Service-Public.fr, permet de demander un remboursement sur un bien, deux ans à compter de sa délivrance « qu’il soit neuf, d’occasion, ou reconditionné ». Pour fonctionner, cette garantie doit concernant « un défaut existant au moment de la délivrance du bien ».
Les vélos Angell de première génération sont concernés par cette mesure, puisqu’un rappel a été émis par la marque à la suite de plusieurs cas de casse au niveau du cadre.
C’est ce problème qui a précipité la fin d’Angell. Dans l’impossibilité de rembourser ses clients, la start-up soutenue par l’entrepreneur Marc Simoncini s’est retournée contre son fabricant, le groupe SEB, dans le but de « faire toute la lumière » sur ce défaut de conception.
Le remboursement se fait d’autant plus pressant que les vélos sont coûteux (2.600 euros), même si les modèles vendus par Carrefour bénéficiaient d’une forte promotion, aux alentours de 1.000 euros au moment de leur vente.
Pour les autres clients, ceux ayant des vélos de seconde génération, il n’y a pas de solution idéale, si ce n’est la start-up Ellipse, qui propose une reprise de 500 euros à l’achat de l’un de leurs modèles neufs, quelle que soit la génération.
Contacté par Tech&Co, Carrefour ne nous a pas encore répondu.
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