Une vingtaine de militants des collectifs Stop croisières BZH et Extinction rébellion ont bloqué l’accès au chenal de la ville du Finistère.
Une démonstration de force. Samedi 6 janvier aux premières heures de la journée, une vingtaine de militants des collectifs Stop croisières BZH et Extinction rébellion ont pris la mer au niveau de la commune de Concarneau, dans le Finistère. A partir de leurs embarcations, ils ont déployé une banderole sur laquelle était indiqué « l’iceberg, c’est nous! »
Selon Ouest-France l’objectif était simple: bloquer le paquebot de croisière Seven Seas Voyager arrivé ce même jour depuis Lorient et qui devait faire escale au large de la cité concarnoise. Il était alors amarré dans la baie de Concarneau-la Forêt-Fouesnant.
Dans le détail, l’idée était également d’empêcher les navettes de voyageurs venus du bateau d’emprunter le chenal de la ville et de se rendre à quai.
« Les croisiéristes n’ont pas fait escale à Concarneau aujourd’hui. Pour nous, c’est une réussite car on lutte contre les bateaux de croisière de luxe. On trouve que c’est une absurdité écologique et un symbole d’inégalités sociales », se réjouit un bénévole qui a pris part à cette action, auprès du quotidien régional.
4 tonnes de CO2 par passager
Toujours selon Ouest-France, l’imposant paquebot de 206 mètres de long et plus de 700 passagers est parti de Porto le 29 juin pour rejoindre Anvers près de deux semaines plus tard et effectue plusieurs escales, dont celle à Concarneau.
« 14 jours de croisières, c’est 4 tonnes de CO2 par passager alors que les accords de Paris recommandent de ne pas dépasser les 2 tonnes par an et par personne », souligne un autre bénévole impliqué dans le blocage.
Afin de lutter contre la pollution de ces navires de croisière, plusieurs villes dont Venise et Amsterdam ont déjà interdit leur accès à des paquebots de ce type.
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