de nouvelles espèces animales d'Outre-mer désormais protégées

Plus de 100 espèces ultramarines ont été ajoutées par le ministère de la Transition écologique aux listes pré-existantes d’espèces protégées en France, ce dimanche 16 mars. Dorénavant, ce sont 203 espèces d’oiseaux qui bénéficient d’une surveillance renforcée de la part des autorités.

Le gouvernement a publié, ce dimanche 16 mars, quatre arrêtés destinés à mieux protéger la faune sauvage, en particulier des espèces d’oiseaux, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les textes, publiés au Journal officiel, ont pour but de « protéger la faune sauvage » en complétant la « liste des espèces protégées de ces territoires », explique le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.

Les espèces ultramarines, 80% de la biodiversité nationale

Le premier arrêté concerne le département de Guadeloupe, où est interdite la « destruction intentionnelle » ou encore la « dégradation des sites de reproduction » d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que leur détention ou vente est interdite sur tout le territoire national. La liste est complétée par rapport aux textes précédents avec l’ajout de nouvelles espèces, comme le pélican brun.

Un pélican brun vole sur l’île de Floreana, dans les îles Galápagos (Équateur) de l’océan Pacifique, à 900 km de la côte équatorienne, le 14 avril 2021. © Rodrigo BUENDIA / AFP

« Avec ce nouvel arrêté, 203 espèces d’oiseaux sont désormais protégées en Guadeloupe, soit 96 espèces de plus par rapport au précédent arrêté », détaille le gouvernement.

Un deuxième texte concerne des oiseaux présents dans la collectivité de Saint-Martin, avec là encore une liste allongée par rapport aux textes antérieurs.

Enfin, la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon fait l’objet de deux arrêtés distincts: l’un pour la protection des oiseaux et le second pour celle de mammifères, comme la chauve-souris cendrée ou la loutre du Canada.

Une loutre de rivière se nourrissant de poissons et d'autres viandes emballés dans des blocs de glace au Legends Park Zoo à Huachipa, à l'est de Lima, le 23 février 2024. (Photo d'illustration)
Une loutre de rivière se nourrissant de poissons et d’autres viandes emballés dans des blocs de glace au Legends Park Zoo à Huachipa, à l’est de Lima, le 23 février 2024. (Photo d’illustration) © Cris BOURONCLE / AFP

« Grâce à cet arrêté, les sites de nidification des seuls couples nicheurs de Pygargues à tête blanche de France (Haliaeetus leucocephalus) sont désormais protégés », souligne le communiqué.

« La faune et la flore ultramarines font partie des écosystèmes les plus riches et foisonnants du monde. C’est une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur, puisqu’elle représente 80% de notre biodiversité nationale », a commenté la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.

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