Lancée par un cabinet d’avocats, l’application « Flash Radar » propose de contester une infraction pour échapper au retrait de point sur le permis de conduire.
Avec un nouveau record pour les amendes routières en 2023, c’est un service qui pourrait rencontrer un grand succès. L’application « Flash Radar » propose en effet de contester les PV reçus pour s’éviter le retrait de point sur le permis de conduire.
Une application gratuite, mais qui demande 57 euros pour lancer un dossier de contestation. Derrière ce service, on retrouve le Cabinet de Caumont, spécialisé en droit routier et qui revendique plus de 30.000 permis sauvés en 40 ans d’expérience.
Une faille bien connue pour contester
Les étapes, détaillées sur le site officiel de l’application, sont assez simples. Il faut tout d’abord « flasher » votre avis de contravention. Grâce à une technologie de reconnaissance du texte à partir de l’image de votre PV, les informations nécessaires pour lancer le dossier de contestation sont collectées.
Il faut ensuite payer ce montant unique de 57 euros et laisser le cabinet d’avocats s’occuper du dossier de contestation.
Une procédure relativement complexe pour un particulier, mais qui reste assez simple sur son principe, avec des photos de radars qui ne permettent pas la plupart du temps d’identifier le conducteur au volant du véhicule flashé.
« Afin d’être en mesure de vous poursuivre en qualité de conducteur du véhicule, l’Officier du Ministère Public a l’obligation de vous identifier comme auteur de l’infraction. Sans interpellation par les forces de l’ordre, sans dénonciation de la part de votre employeur, ni photo qui permettrait de vous identifier (98% des clichés photographiques ne permettent pas de déterminer formellement qui est le conducteur), vos points seront préservés », explique le site officiel de l’application.
Un coût qui dépasse le forfait à 57 euros
Le succès de l’opération paraît donc garanti à 98%, si on reprend ce taux de clichés des radars ne permettant pas d’identifier le conducteur en flashant le plus souvent par derrière.
En plus des infractions radars, principalement des excès de vitesse, mais aussi des franchissements d’un feu rouge, le Cabinet d’avocats propose depuis peu de contester toutes les contraventions dressées sans interception du véhicule, « à la volée par les forces de l’ordre ou par vidéoverbalisation », précise un article du Parisien, citant comme exemples le défaut de port de la ceinture ou le téléphone au volant.
Il faut simplement respecter le délai légal de contestation de 45 jours… et avoir en tête que le fait d’éviter le retrait de points entraîne des frais supplémentaires :
« Le risque principal est d’ordre financier. En effet, après avoir contesté votre infraction, le montant de l’amende à régler pourrait être plus élevé que celui prévu initialement (200 euros en moyenne) », détaille le Cabinet de Caumont sur son site, précisant d’ailleurs que « ce service est 100% légal et aucune mention ne figurera sur votre casier judiciaire ».
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