Citroën va étendre au nord de la France et à d’autres pays européens comme l’Allemagne son rappel sur les C3 et DS3 produites entre 2009 et 2017 pour le remplacement d’airbags défaillants d’origine Takata.
Citroën va étendre à toute l’Europe les rappels de Citroën C3 et DS3, rendues dangereuses par des airbags défaillants de marque Takata, avec une première vague dès fin janvier portant sur 98.000 véhicules, dont 73.000 en France, a annoncé ce mardi 21 janvier la marque du groupe Stellantis à l’AFP.
Après la réparation de 102.000 voitures Citroën et DS en Europe du sud (France, Italie, Espagne et Portugal), la campagne de rappels sera étendue dans le nord de la France et en Allemagne, Autriche, Hongrie, Moldavie, Suisse, Ukraine et Irlande, puis dans les autres pays européens dans les semaines à venir, soit au total plus de 869.000 véhicules dont 400.000 en France, a précisé le groupe.
Mais contrairement à la première campagne, le groupe ne demandera pas l’immobilisation des véhicules jusqu’à leur réparation.
Rappels échelonnés
En plus de la France métropolitaine dans cette large moitié sud, la campagne de rappels « Stop Drive » (qui demande aux propriétaires de ne plus conduire leur véhicule en attendant l’intervention) avait déjà été lancée dans 22 autres pays, dont le Maroc ou la Tunisie. En cas de doute et pour savoir si un véhicule est concerné par ce rappel n’importe où dans le monde, il est possible d’utiliser le site français de la campagne de rappels, nous avait alors précisé Citroën. Il suffit de disposer du numéro d’identification (VIN).
« Stellantis a suivi de près la situation des véhicules C3 et DS 3 (fabriqués entre 2009 et 2019) équipés d’airbags Takata. Sur la base d’essais sur le terrain et d’analyses par échantillon, les données actuellement disponibles indiquent un niveau de risque considérablement plus faible que dans la région du Sud. C’est pourquoi il s’agit d’une campagne standard et non un stop-drive », explique le constructeur.
La première vague de cette nouvelle campagne, qui s’échelonnera jusqu’à juin, a été lancée par des courriers envoyés depuis ce lundi 20 janvier qui s’adressent d’abord aux propriétaires des véhicules datant de 2009 et 2010.
« Stellantis donne la priorité aux véhicules les plus anciens situés dans la région du Nord, car les données disponibles indiquent que ces véhicules doivent être traités en premier en raison du comportement des composants chimiques au fil du temps », explique le groupe.
Disponibilité des airbags de rechange
Cet échelonnement des rappels permettra de « tenir compte de la disponibilité des pièces et de la capacité du réseau pour effectuer la réparation ».
« Nous aurons le nombre de pièces produites pour chaque lancement de vague, ce qui permet une réponse rapide pour nos clients », assure Stellantis.
La décision de commencer les rappels par le sud de la France et de l’Europe avait été prise « sur la base de critères de chaleur et d’humidité des climats sur le long terme », rappelle le groupe, les deux facteurs qui endommagent ces airbags.
Stellantis souligne avoir déjà fait réparer les voitures de « plus de 94% des clients enregistrés dans le sud de l’Europe ».
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