Quatre dirigeants et figures de l’époque PSA quittent leur poste au sein du constructeur automobile. La nouvelle organisation de l’ère post-Tavares se met en place, en attendant son successeur.
Ça bouge chez Stellantis. Toujours en réflexion sur le nom du remplaçant de Carlos Tavares à sa tête, le constructeur a annoncé lundi 3 février une nouvelle organisation de son état-major. À la clé, plusieurs départs et une confirmation: Antonio Filosa, l’étoile montante du groupe, prend du galon.
La nouvelle organisation de Stellantis a un but officiel: créer « un juste équilibre entre les responsabilités régionales et mondiales afin d’accélérer la prise de décision et l’exécution ». Autrement dit, simplifier l’état-major, en regroupant par exemple certains pôles, comme le software et la recherche et développement.
Les anciens de PSA laissent la place
Avec cet organigramme resserré, Stellantis acte aussi le départ de quatre anciennes figures de PSA. Exit Linda Jackson, la patronne de la marque Peugeot, qui part à la retraite, remplacée par Alain Favey, venu de chez Europcar, mais qui a passé 20 ans chez Citroën au début de sa carrière.
Exit aussi Yves Bonnefont, responsable du logiciel. « Il quitte la maison », explique Stellantis sans donner plus de détails. Sont aussi poussés vers la sortie la directrice de Free2move (services de voitures partagées), Brigitte Courtehoux, et le responsable de l’expérience clients, Olivier Bourges.
Un recul du clan PSA alors qu’un fidèle de chez Fiat prend du galon: Antonio Filosa, déjà patron de la région Amérique du nord, devient également responsable monde de la qualité. Un poste stratégique alors que le groupe est empêtré dans plusieurs affaires, entre airbags défectueux et moteur Puretech défaillants.
Antonio Filosa est « plus que jamais l’homme fort de Stellantis », nous confie-t-on une source dans le groupe.
L’homme fort et surtout le favori en interne pour prendre la suite de Carlos Tavares.
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