Plusieurs sites du fabricant de pneus Michelin sont à l’arrêt depuis trois semaines, avec des salariés au chômage partiel, afin de pallier la baisse du marché mondial dans le secteur automobile.
Certaines usines françaises des pneus Michelin ont été mises à l’arrêt pendant quelques semaines à cause de la baisse du marché mondial dans le secteur, a indiqué le groupe ce mardi, détaillant des informations du Parisien.
Ces arrêts concernent pour le moment les pneus de spécialités. Les sites de Troyes (Aube, pneus agricoles) et du Puy-en-Velay (Haute-Loire, génie civil), sont arrêtés pour environ trois semaines, avec des salariés au chômage partiel, « pour pallier des baisses de charge conjoncturelles », a expliqué Michelin.
Du côté des voitures, le sujet de la baisse d’activité a également « été évoqué à plusieurs reprises » sur les sites de Cholet (Maine-et-Loire), Vannes (Morbihan) et Tours (Indre-et-Loire), qui fabriquent des produits semi-finis et des pneus, a précisé le groupe.
« Depuis de nombreux mois, ces sites connaissent des baisses d’activité dues à des problèmes de charge structurels. Le groupe, en lien avec les sites et les partenaires sociaux, travaille à la recherche de solutions », selon l’entreprise.
Ces pauses sont liées au « ralentissement de l’économie mondiale en général, surtout dans le domaine automobile où les ventes des constructeurs sont en repli de 20% à 25% », a déclaré le PDG de Michelin, Florent Menegaux, au Parisien.
« Forcément, cela nous impacte. Nous sommes obligés d’adapter notre production aux circonstances. Mais il faut distinguer la conjoncture et la structure. On ne ferme jamais de site pour une question de conjoncture », a expliqué Florent Menegaux.
Des salariés en congés pour »optimiser la production du site »
Les salariés du site des Gravanches à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui produisent des pneus à haute performance pour les voitures, sont en congés pour deux semaines « afin d’optimiser la production du site », qui doit être réorganisée.
Pour les autres sites industriels français, l’activité est « à ce jour normale », a souligné le groupe.
L’entreprise aux 132.300 salariés avait annoncé en 2021 un important plan de suppression de postes en France, sans départs contraints.
Elle a également fermé au cours des dernières années ses sites de La Roche-sur-Yon (Vendée) et Bamberg (Allemagne).
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